dimanche 30 août 2009

Vision sépia



  • Un engin transperce la voûte parisienne. Cet objet immobile rouille depuis son édification. Toutes les couches de peinture ne pourront y remédier, même le tambour n'y résoudra rien.
    La rouille est une circonstances perpétrée par le larcin puis s'amplifie par l'installation d'un matériau souterrain sous la douche de l'oxygène.
    Nous sommes coupables de cette parjure, de cette violation, de cette ruine. Nous ! Les liquidateurs des couches terriennes, nous, les profanateurs des tombes, ceux-là même conçues dans les entrailles des vieux volcans par l'action des magmas en fusions.
  • Je regarde un miroir...
    Je m'observe sans cligner de l'oeil !
    Je ne vois ni beauté, ni laideur...
    Juste une silhouette floue.

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