jeudi 25 novembre 2010

Putain d'agenda...

Ne me regardes pas comme ça !
J'ai l'impression que tu veux tâcher mes tâches de souillures nauséabondes.
Moi, sur mon calepin, je souhaite inscrire des lactescences d'aube !
Des traces pour découvrir un rendez-vous...
Une image, pour embraser mon imagination.
Alors, non, non...
Je le dis, je le crie, je l'écris :


Non, mon agenda ne restera pas muet !
Non, mon calendrier ne restera pas puceau !
De neuves ratures se coucheront sur son trait.
De cet accouplement, éclairé de mon sceau,
Des tâches gueuleront, enivrées d’entrevues.
Fini la pauvreté de la mémoire nue !

L’inédit agenda savoure la trainée,
Du Bic… Douce bille ! Oh rondeur épatée,
Le nouveau mémento savoure ta trainée…
Alors ; reste sur la pagination fermée.

lundi 22 novembre 2010

Faut qu'je bouge !


Bipède mâle à ma naissance, blondinet jusqu'à dix ans puis déclinant vers un châtain clair aux yeux de cochon.
Aujourd'hui, cinq décennies après mon premier cris, je constate que…

Sur mon agenda : aucun rendez-vous ! Sur mon carnet d'adresse plus de numéro ! Le vide fracassant, brisant, émiettant l'hominien d'un mètre soixante seize que je prêtant rester.
Ce vide s'insert maintenant depuis plus de deux années.
Un vide terrifiant, gastronomique dévorant tous sur son passage.
Comment combler cet espace dépourvu de rature, neutre de rendez-vous, vierge ?!

Lorsque je regarde cette surface. J'imagine un plateau garni de quelques miettes, des miettes de comédiens, des brides de comédiennes. Un spectacle pourrait se dérouler entre ces feuilles sans inscription ! Un spectacle d'illusion. Mélange de virtuosité et d'improbabilité ?!

Et le public dans tout ça ?!
Sur mon dos la souillure de ma recherche.