samedi 16 janvier 2010

Cours circuit

Que le spectacle commence, que le rideau s'ouvre, que les lumières pleuvent...
Le parquet ne devrait plus tarder à craquer. Derrière la tenture du fond de scène : des femmes, des hommes une équipe, tout ce petit monde aux aguets, avec cette masse au ventre, cette grosseur.
L'homme n'enfante pas, pourtant en ce lieu, son ventre héberge une vie. Une créature engendrée lors d'une lecture... Au théâtre, la vie est ensemencée de propos ! un mot puis un autre et déjà la magie commence. La bedaine cailloux de l'homme devient un ventre noyau ayant deux fonctions principales :


  1. Il contrôle les réactions chimique survenu lors du déchiffrage d'une pièce... Mot, après mot, phrase après phrase, couplet après couplet, chapitre après chapitre, scène après scène, acte après acte...


  2. Il stocke l'énergie nécessaire pour faciliter la division moléculaire ! Son entité va se démultiplier, de lui il deviendra l'autre... Celui que l'on trouve derrière le rideau.

De cette magie ses yeux s'ouvrent, ses mains se tentent, son coeur bat, et ses fluides s'étendent sur une plateforme noire. L'homme devient sage, il pose ses armes, son armure et offre ses murmures nettoyant ainsi le mur mitraillé.
Que les trois coups délivre l'homme de l'emprise de son passé...
Regardez-le il avance vers le proscénium ! Ne l'effrayez pas... Il vient en ami. Il traverse l'espace noir pour rejoindre l'illumination, assise, là, sur les fauteuils de la salle baignée de pénombre.


En ce lieu, serait vous là pour l'aider à s'asseoir à vos cotés ?