lundi 27 décembre 2010

Un disparu

Un quinto disparu

Multiplicado por cinco anos di a continuación, TRIBUTO para unha cara d’OuLiPo.

Plip - 2010

Lui !
Avant il fut un minus, un globulus lointain !
Pourtant avant il fut l’union, d’un X parmi un Y…
Puis vint un point culminant, un plaisir dans la chair, distribuant vingt cinq milliards d’X suivi d’au moins cinq milliards d’Y, dont lui advint un gagnant ahuri...
Bravo l’homo-sapiens !

Ainsi, il naîtra, trois fois trois mois plus tard, un soir à Paris, incubant l’an 1936. Mars tomba 7 jours sur un parpaing abrupt qui, trois mois plus loin, chuta lui aussi sur l’union chômant l’occupation… Plus-tard, Bianca Lamblin paraîtra, couvant moult manuscrits.
Donc : l’aujourd’hui d’avant l’occupant Nazi, un bambin couina.
Puis, trop tôt ! 7 ans plus tard, Cyrla disparait ! Auschwitz l’avala un 43 tombant.
Alors plus tard, il bannissait à jamais un son, un masculin vocal, un mi anglo-saxon, un consonnant dans un abc où l’un disparu avant F ou suivant D ? Qui suit la disparition sait…

Lui, d’abord il lut.
Puis coucha à foison mots suivant mots sur papyrus pour finir un roman jamais fini... Car il dormi à jamais sous nous.
Mais avant on l’aima tant qu’on lui fit ovation :
« Script adroit posant moult scripturaux ! Transformant maints duos grammaticaux. » Discourra un grand oral !

Voici l’opinion d’un scribouillard mi-mort. Car moi :
Plip ! Un gamin confondant vos sons sortant du conduit vocal,
Amassant consona[1] cognant dans mon conduit vocal,
Cajolant vocalis[2] glissant dans mon conduit vocal.

Donc moi j’arrachai du rayon un travail, son travail.
Amassant moult vivats, vingt-six acclamations, compagnon du groupe OuLiPo pionçait sur mon placard non-imposant, pas rondouillard pour un sou. Pourtant, au portant barbu, mon parcours irrita trois godillots qu'un cuir fini, amassait : un sac pour bijoux grammaticaux.

Lui, aplati sous trois plaids d’un carton transi, pionçait sous 1588 fins draps blancs, tous cousus : qui d'un fil d'or, qui d’un cordon marron variant au gris.
Avant on gomma à son voisin, sous lui, son cul chaud, croquant, choquant, pour un sonnant sifflant scintillant parti... Un C dauphin advint un S cisaillant. Son pays lointain mura moult magmas cousins « Partisan Disparu, Rat Disparu ! Charmant. » Pour un « Partisan Administrant Ruinant Partisan Sanglant » Aurait-il put lui, l’avocat du ZOO, fumant un gros cigarillo car lui aussi disparu un matin…

Moi, plumitif trop plouc pour Paris, dormant sur mon plumard, mon hamac, griffonna un SMS, un mail pour G.P disparu un matin 1982. On part toujours un matin car nos soirs sont cousus par un fil noir, raturant nos manuscrits soumis à la paix...

Compagnons grammaticaux un jour qui sait…
Qui lit connait un disparu.

La disparition... Il faut l'ouvrir !
Plip

[1] Latin… Moi ! Malin non…
[2] Toujours latin = toujours malin ! Non…

mercredi 1 décembre 2010

Ma belle Absente

Suave parfum qu’un jour d’hier libérait mes poumons givrés.

Qu’importe mes vertiges, ma béquille, j’attendais cette fée.

Oh petite figure que-je visse démêler mes cerises brunes !

Juillet pataugeait sur les flaques dévoilées où ce crabe m’humait.

Belle invisible, baignons-nous en ce jour paradisiaque ! Faisons nos harmonies,

Visiblement dingue, je coince huit frissons… pourquoi ?

Pour sept exquises missives ah j’aime grandement cette fine dame bijou.

jeudi 25 novembre 2010

Putain d'agenda...

Ne me regardes pas comme ça !
J'ai l'impression que tu veux tâcher mes tâches de souillures nauséabondes.
Moi, sur mon calepin, je souhaite inscrire des lactescences d'aube !
Des traces pour découvrir un rendez-vous...
Une image, pour embraser mon imagination.
Alors, non, non...
Je le dis, je le crie, je l'écris :


Non, mon agenda ne restera pas muet !
Non, mon calendrier ne restera pas puceau !
De neuves ratures se coucheront sur son trait.
De cet accouplement, éclairé de mon sceau,
Des tâches gueuleront, enivrées d’entrevues.
Fini la pauvreté de la mémoire nue !

L’inédit agenda savoure la trainée,
Du Bic… Douce bille ! Oh rondeur épatée,
Le nouveau mémento savoure ta trainée…
Alors ; reste sur la pagination fermée.

lundi 22 novembre 2010

Faut qu'je bouge !


Bipède mâle à ma naissance, blondinet jusqu'à dix ans puis déclinant vers un châtain clair aux yeux de cochon.
Aujourd'hui, cinq décennies après mon premier cris, je constate que…

Sur mon agenda : aucun rendez-vous ! Sur mon carnet d'adresse plus de numéro ! Le vide fracassant, brisant, émiettant l'hominien d'un mètre soixante seize que je prêtant rester.
Ce vide s'insert maintenant depuis plus de deux années.
Un vide terrifiant, gastronomique dévorant tous sur son passage.
Comment combler cet espace dépourvu de rature, neutre de rendez-vous, vierge ?!

Lorsque je regarde cette surface. J'imagine un plateau garni de quelques miettes, des miettes de comédiens, des brides de comédiennes. Un spectacle pourrait se dérouler entre ces feuilles sans inscription ! Un spectacle d'illusion. Mélange de virtuosité et d'improbabilité ?!

Et le public dans tout ça ?!
Sur mon dos la souillure de ma recherche.

lundi 12 avril 2010

Le jardin d'organes


Que vous évoque le titre : "Le Jardin d'Organes" ?
Lâchez-vous...
Aidez-moi à résoudre cette énigme.
Merci de votre collaboration
Plip Gouttereau

samedi 16 janvier 2010

Cours circuit

Que le spectacle commence, que le rideau s'ouvre, que les lumières pleuvent...
Le parquet ne devrait plus tarder à craquer. Derrière la tenture du fond de scène : des femmes, des hommes une équipe, tout ce petit monde aux aguets, avec cette masse au ventre, cette grosseur.
L'homme n'enfante pas, pourtant en ce lieu, son ventre héberge une vie. Une créature engendrée lors d'une lecture... Au théâtre, la vie est ensemencée de propos ! un mot puis un autre et déjà la magie commence. La bedaine cailloux de l'homme devient un ventre noyau ayant deux fonctions principales :


  1. Il contrôle les réactions chimique survenu lors du déchiffrage d'une pièce... Mot, après mot, phrase après phrase, couplet après couplet, chapitre après chapitre, scène après scène, acte après acte...


  2. Il stocke l'énergie nécessaire pour faciliter la division moléculaire ! Son entité va se démultiplier, de lui il deviendra l'autre... Celui que l'on trouve derrière le rideau.

De cette magie ses yeux s'ouvrent, ses mains se tentent, son coeur bat, et ses fluides s'étendent sur une plateforme noire. L'homme devient sage, il pose ses armes, son armure et offre ses murmures nettoyant ainsi le mur mitraillé.
Que les trois coups délivre l'homme de l'emprise de son passé...
Regardez-le il avance vers le proscénium ! Ne l'effrayez pas... Il vient en ami. Il traverse l'espace noir pour rejoindre l'illumination, assise, là, sur les fauteuils de la salle baignée de pénombre.


En ce lieu, serait vous là pour l'aider à s'asseoir à vos cotés ?